Cette étude réalisée en 2004, pour le compte de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie et du Haut Conseil de la Francophonie, présente une analyse fine des réalités économiques des industries culturelles dans les pays du sud. Elle montre également les avantages qu’offrirait l’élaboration d’une Convention Internationale pour la Diversité Culturelle pour ces pays.

À travers des rencontres avec des entrepreneurs et des experts internationaux, les auteurs,  Francisco d’Almeida, Marie Lise Alleman, Bernard Miège (Institut de la Communication et des Médias / GRESEC Université de Grenoble 3) et Dominique Wallon, ont pu mettre en lumière les logiques économiques et culturelles des pays du sud.

L’étude débute par un constat : les échanges de biens culturels à l’échelle mondiale sont en hausse ! Cette hausse reste néanmoins limitée dans les pays du sud : seuls les pays ayant mis en place des politiques publiques dans ce domaine en bénéficient vraiment.

Les auteurs dressent, ensuite, le tableau de l’encadrement institutionnel existant et des faiblesses des politiques mises en place. Ils apportent également des recommandations concrètes en les replaçant dans un contexte de mondialisation des échanges des produits culturels.

L’étude s’achève par l’analyse de l’Avant-Projet de la Convention Internationale sur la Diversité Culturelle. Les auteurs y démontrent la nécessité pour les pays du Sud de joindre leurs efforts pour peser au niveau international. En participant activement à cette convention, ils garantiraient le dynamisme de leurs industries culturelles et leur enrichissement par les échanges et le dialogue interculturels.

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